Un Midi dans les Vignes avec les passionnés LPV Breizh

Très beau moment ce samedi autour des la cuisine généreuse d’Isabelle, une belle série de bouteilles, pas fatigante car la variété et l’équilibre étaient au rendez-vous

Sancerre – E. Vatan – Clos de la Néore -2007

Le vin se présente tout en discrétion, pureté et finesse. Il montre son muscle élégant dans une longue finale salivante. Un grand Sancerre pour amateur patient.

Chablis 1er cru – V. Dauvissat – La Forest – 2006

L’opposé du précédent par son exhubérance. Nez de sésame grillé, poire en gelée, pâtisserie, puis un peu de réduction en bouche mais rapidement l’aération lui donne une gourmandise absolue sur une matière généreuse, sans acidité en relief mais avec une trace de coquille et de tannicité assez typique des grands Chablis. Grand plaisir et accord avec les crevettes en nid et salade pomme quinoa parfait.

Alsace Zinnkoepflé – Agathe Bursin – Riesling – 2012

Moins convaincu que d’autres par ce vin certes fruité, mûr et facile mais manquant pour moi de la fraîcheur des grands Rieslings. Un style pur et gourmand néanmoins, avec un peu de gaz dans les premières minutes.


Nuits Saint Georges – Dom. Chevillon Chezeaux – Les Porets – 1986

Tuilé. Un nez fruits macérés ( sans trace d’alcool ), dominé par la fraise, une très légère trace liégeuse, humus. En bouche c’est encore plein de vivacité, bien équilibré. Joli vin à matûrité. Gilles commence son Chevillon show !

Côtes du Rhone – E. Raynaud – Fonsalette – 2001

Jolie couleur encore bien rouge, sans trace d’évolution ( je l’écris car la découverte du millésime m’a bluffé ).
Nez épices et fruits noirs confits, kirshé. Bouche puissante et savoureuse sur une finale de grenache. J’étais parti sur Châteauneuf, mais sans retrouver la patte Reynaud, et pourtant…c’était bien un grand vin de chez lui, insolent de fougue et de beauté sudiste, chapeau…



Gevrey Chambertin – P. Charlopin – Terres blanches – 2011

Couleur moyenne, nez de grenadine, un léger bois. Bouche confite et gourmande mais pas de longueur et de la chaleur finale. Tellement peu mon truc que c’est le seul vin sur lequel je suis parti complétement à l’opposée de sa région d’origine, le plaçant soit en rouge sec du Douro, soit sur un vin Italien moderne et simple.


Nuits Saint Georges – Dom. Chevillon Chezeaux – Les Saint Juliens – 2007

Là je le place direct sur Vosne tellement il incarne pour moi le style traditionnel Bourguignon tel que je le recherche. Je l’aurai mis en 1er Cru sans sourciller mais ce n’est qu’un Village, situé juste au nord de l’agglomération ( côté Vosne winking smiley ). Finesse de la trame, longueur et élégance…..miam

Cornas – A. Clape – Renaissance – 2000

Grand nez de tapenade, fruits noirs, je le voyais plus au sud. Bouche aux tanins parfaits, d’une longueur toute en puissance élégante. Grand vin parfait à boire mais au potentiel intact. Magnifique !

Chinon – P. Alliet – Coteau de Noiré – 2006

Nez sanguin, ferrugineux ( c’est mon image ), fruits noirs. Bouche structurée par des tanins crayeux ( autre image ) sans poivron vert ( une image empruntée… ). J’ai eu du mal à le situer par sa grande matûrité. En y repensant après, il est typique du cru même si les millésimes plus récents possèdent des tanins plus raffinés.

Saint Joseph – Guigal – Les vignes de l’Hospice – 2012

Une grande Syrah moderne, raffinée, parfaitement habillée par un élevage sans fausse note. Première pour moi sur ce cru, je n’ai pas pensé tout de suite à Guigal mais c’était évident tant le vin est parfait dans sa forme, ne manque qu’un petit peu de folie !

Faugères – L. Barral – Jadis – 2011

Alors là, la folie y est, toute la flore indigène semble s’être donné RDV pour un grand raout. J’avais goûté cette bouteille bien mieux à sa sortie, problême ponctuel ou Bretts sur tout le lot ?
On peut néanmoins trouver du plaisir, cela dépend de son indice personnel de naturophilie. Moi je part de très bas car formé à Bordeaux dans les années 80, je progresse néanmoins….

Sartène – Dom. Sant Armettu – Myrtus – 2007

Une super bouteille, à l’arômatique épicée, animale et fruitée. La bouche est équilibrée et longue, pas fatigante….une grande découverte d’un vin dont je n’avais jamais entendu parler. Foncez quand vous trouvez.

Alpilles – Dom. de Trévallon – 2009

Nez de grand vin sudiste, mentholé, concentré et solaire. La bouche est tannique, un peu sèche en finale avec un peu d’amertume, c’était mon souhait et je remercie Martin d’avoir sacrifié son unique bouteille. C’est toujours un vin concentré et idéal dans ses arômes mais ses tanins me dérangent systématiquement en finale…quand même un beau moment et pour une treizième bouteille, sans cracher beaucoup car les vins le demandaient, je n’ai éprouvé aucune lassitude, signe que les vins et les plats étaient de grande qualité.

Côtes du Jura – Dom. Macle – 2008

Toujours réussi, j’adore. Accord étonnant avec la chantilly à l’huile d’agrumes.

Super moment avec les fidèles du Canal Breizh de LPV. J’en redemande.

Ludo

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